Jusqu’à présent, Paloc était construit autour de trois axes scientifiques (Émergences, appropriations et usages des patrimoines ; Sociétés globalisées et environnement ; Savoirs, collections et circulations) et d’un axe transversal promouvant les activités collectives (ateliers, séminaires, journées, groupes de lecture) ainsi que la formation et l’encadrement (école d’été, stages master, recherches doctorales). Cette structuration a évolué avec la construction du nouveau projet scientifique d’UMR finalisé dans le cadre de l’évaluation de l’HCERES en 2023.
Les trajectoires des sociétés et autres existants sur le temps long, désormais au cœur du projet, se déclinent selon trois thèmes partagés : « Mondes vécus », « Mémoires et futurs possibles » et « Asymétries et pluralité des savoirs ». Une attention particulière se porte sur les limites planétaires exprimées à plusieurs échelles et à travers des pratiques culturelles, formes d’organisation sociale ou dynamiques territoriales qui conditionnent la biodiversité, les représentations, les traces ou encore les discours idéologiques et les controverses.
Dans une perspective comparative et interdisciplinaire, les recherches étudient les phénomènes de transmission, la matérialité des rapports sociaux et les processus environnementaux aboutissant à l’émergence, l’hybridation, la contestation, l’appropriation ou l’effacement d’objets, de pratiques, de territoires, de paysages, de savoirs ou encore de populations. Partout, il s’agit d’examiner les bouleversements qui affectent la biodiversité, les modes de gouvernance, les dynamiques territoriales et les pratiques culturelles.
Sur ses terrains au Sud et au Nord, les chercheurs de l’UMR 208 et leurs partenaires s’engagent dans une démarche réflexive permettant d’appréhender les façons dont les mondes se construisent et se transforment avec l’ambition d’en défendre l’habitabilité.