Structure

Code IRD 1R05030
Sigle EQUIPES DE RECHERCHE
Intitulé EQUIPES DE RECHERCHE
Responsable(s)
Vague vague A
Identifiant National
Site Web http://www.hydrosciences.org/
Structure Mère HSM
Département Secondaire DEPARTEMENT DISCO
DEPARTEMENT SAS
Délégation Régionale DELEGATION REGIONALE OCCITANIE

Equipes / Axes de recherche ou de projet

Équipes Responsable(s) Description
EQUIPES DE RECHERCHE
CONTEM X Les recherches menées par l’équipe portent sur les contaminants organiques d’origine anthropique (persistants et émergents), l’identification des sources de contamination (diagnostic environnemental via des méthodes d’échantillonnage et de mesures innovantes), leur devenir dans le cycle de l’eau (transfert et transformation), la caractérisation de l’exposition environnementale et les impacts environnementaux et sanitaires associés. Le contaminant comme porte d’entrée de notre réflexion scientifique nous mène à nous intéresser : i/ à des usages de l’eau comme véhicule vers une exposition, ii/ aux transformations des contaminants dans différents contextes, iii/ à la caractérisation détaillée de l’exposition des organismes et populations (y compris humaines), et enfin, à la détermination des modes d’action de ces contaminants au niveau moléculaire. Nos activités vont des recherches fondamentales, méthodologiques et d’innovation à l’enseignement. Nos activités de recherche sont centrées sur les thématiques suivantes (figure1) : la caractérisation de l’exposition aux contaminants des organismes par l’eau, leur biodisponibilité et l’élucidation d’effets potentiels (notamment par le développement des approches non-ciblées et métabolomiques) y compris l’identification du risque environnemental et sanitaire par approche pharmacologique (basée sur les signalisations conservées au cours de l’évolution). la caractérisation des mécanismes de transformation environnementale pertinents, notamment ceux conférant un caractère potentiellement toxique aux substances (par exemple dans le contexte de la réutilisation des eaux usées) et la répartition et le transfert entre les différents compartiments environnementaux.
H2U X En milieu urbain, l’imperméabilisation et l’artificialisation des surfaces accentuent le ruissellement pluvial et les processus de lessivage. Le cheminement de l’eau au travers du milieu urbain est facilité par les réseaux tels que voirie, assainissement pluvial, cours d’eau ; mais également détourné ou ralenti par le bâti, les infrastructures urbaines et les aménagements de gestion douce des eaux de pluie. La dynamique des transferts d’eau et de matière sur un bassin versant urbain relève de la distribution spatio-temporelle des précipitations combinée avec la connectivité hydrologique du tissu et des aménagements urbains. La recherche de l’équipe H2U s’intéresse aux écoulements en milieu urbanisé dans l’objectif d’améliorer la compréhension et la gestion des aléas hydrologiques, inondations et transferts de matières et polluants associés. Les questions posées dans ce contexte portent sur la caractérisation des forçages et la paramétrisation du milieu, et l’identification et le développement de modèles hydrologiques, hydrauliques et couplés hydrologie/qualité des eaux, robustes et rapides, pour la gestion de crise et pour l’évaluation de scenarii d’aménagement et de changements. Les méthodologies s’appuient sur la métrologie et les statistiques non-paramétriques et de valeurs extrêmes, la télédétection et la géomatique, la modélisation en milieu hétérogène des écoulements et des transferts associés. Il s’agit : (1) de développer des méthodes statistiques et de désagrégation pour mieux définir les champs spatio-temporels de précipitation à l’échelle de l’agglomération urbaine en suivant deux voies : l’observation et la caractérisation statistique des propriétés structurelles des pluies à partir des lois d’échelle et le développement de méthodes de désagrégation de champ de pluie vers des échelles hectométriques. (2) d’appliquer les techniques de fouilles de données et d’analyse textuelle sur des documents et bases de données ouvertes pour le raffinement du paramétrage des modèles. (3) de poursuivre le développe.
HYTAKE X Les travaux de l’équipe HYTAKE se focalisent sur l’amélioration de la connaissance et la modélisation de la structure des aquifères hétérogènes (multicouches sédimentaires, volcaniques, de socle, karstiques, péridotitiques / thermaux) et des processus de transfert associés (écoulement, transport), à différentes échelles de temps et d’espace. Les sites étudiés sont répartis sous des milieux climatiques, géologiques et physiographiques variés, tant en France métropolitaine et Outre-mer qu’en Afrique, Maghreb, Indonésie, Nouvelle Calédonie et Amérique du Sud, permettant ainsi de développer des outils et méthodologies robustes et généralisables à d’autres aquifères aux caractéristiques comparables. L’observation sur le terrain est un des piliers des approches mises en oeuvre. Plusieurs «Laboratoires» in situ ont été mis en place pour l’analyse multi échelle des transferts et propriétés d’écoulement en milieux hétérogènes : observatoire d’échelle régionale MEDYCYSS (OSU OREME/SNO KARST : https://sokarst.org/), ainsi que des sites expérimentaux à petite échelle (sites du Terrieu, de Rieu-Coulon et de Sussargues, en partenariat avec TOTAL). L’expertise variée et complémentaire des différents membres de l’équipe permet la mise en œuvre d’approches couplées intégrant des informations géologiques, hydrodynamiques, hydro(bio)géochimiques et des approches de machine learning (en particulier réseaux de neurones), dans le but d’élaborer des méthodologies de caractérisation et modélisation originales. Les recherches de l’équipe s’attachent à : – étudier les dynamiques de recharge (échelles évènementielle, saisonnière, pluri-annuelle), – caractériser les relations entre structures géologiques et propriétés hydrodynamiques/hydrodispersives des aquifères hétérogènes, notamment en milieu carbonaté, – caractériser et modéliser les échanges entre les eaux souterraines et les eaux de surface, avec un focus particulier sur le rôle du karst dans les crues sur des BV méditerranéens, – caractériser et estimer les impacts du changement.
HEC X X L’équipe HEC (Hydrologie, Eco-hydrologie, Climat) s’implique sur des problématiques inhérentes aux grands enjeux environnementaux et sociétaux, tels que les changements climatiques, l’évolution des ressources hydrologiques et végétales, et l’aménagement du territoire sous pression démographique. Elle s’attache à : Améliorer la compréhension et la caractérisation des interactions entre les phénomènes, les processus hydrologiques, écohydrologiques et atmosphériques en milieux tropicaux, subtropicaux et méditerranéens. Favoriser la traduction des connaissances dans des modèles de type statistiques, conceptuels et/ou à base physique applicables sur une large gamme d’échelles spatiales et temporelles. Objectifs HEC construit ses problématiques de recherche autour de cinq axes : Interaction cycle de l’eau – éco(hydro)systèmes en milieu rural (dynamiques temporelles, usages des sols) ; Composition isotopique des précipitations et de la vapeur d’eau (processus atmosphériques) ; Interactions surface – atmosphère par échange d’énergie et de matière et le traçage isotopique de l’eau (sol – végétation – atmosphère) ; Impacts de la variation des conditions climatiques et anthropiques sur le fonctionnement des éco-hydro-systèmes et de leurs composants, ; Analyse des extrêmes hydrologiques et leur incidence sur les flux d’eau et de matière (sol-végétation-atmosphère). Ses sites d’études font partie d’observatoires labélisés au Nord (SO MEDYCYSS, OHM-CV) et au Sud (SNO AMMA-CATCH, SNO OPAR) ainsi que de zones ateliers ZABR et « Bassins côtiers méditerranéens »
PHYSE X X L’eau, en tant que système intégrateur, est un élément clé de l’émergence, de la diffusion, de la persistance et de la transmission des agents pathogènes. L’anthropisation et l’artificialisation des hydrosystèmes génèrent et peuvent augmenter de nouveaux risques infectieux. Les objectifs des études de l’équipe PHySE concernent l’analyse des conditions affectant la transmission d’agents pathogènes hydriques à l’homme, à l’origine de différents niveaux de risque pour la santé publique, ainsi que les interactions très complexes entre ces deux éléments indissociables, pathogènes et humains. La diversité des agents pathogènes et de leurs vecteurs à l’échelle des populations et des communautés reste l’angle privilégié des questions scientifiques de PHySE. Le rattachement récent de virologues et d’une entomologiste médicale élargit le spectre des objets d’étude de PHySE initialement centré exclusivement sur les bactéries. Les objets d’étude de PHySE peuvent donc être définis comme les systèmes infectieux liés à l’eau (SILE), abordés avec une approche intégrée combinant des activités autour de la vulnérabilité et de l’artificialisation des écosystèmes de populations : i) vulnérabilité des populations humaines (soins, mucoviscidose, dysimmunité, épidémies, Sud) et vulnérabilité des éco-hydrosystèmes, spécialement dans les régions méditerranéennes et Africaines (karst, bassins versants, systèmes côtiers) et; ii) artificialisation des conditions de vie et des hydrosystèmes (urbanisation, hôpital, maison). Ces divers contextes sont étudiés au travers de projets de recherche en France et au Sud (Afrique, Asie), où des formations et du renforcement de capacités, des enseignements, des ateliers, des observatoires, des réseaux de surveillance, l’intégration dans les systèmes de santé et le suivi de cohortes de patients sont mis en œuvre. La structuration autour de ces contextes particuliers permet dans certains cas d’aller jusqu’à des études clinico-épidémiologiques et ainsi de proposer une stratégie de recherche de l’hydrosys.
PENSTER X X Le développement des énergies décarbonées, le rattrapage industriel des pays émergents et l’explosion des nouvelles technologies ont pour conséquence une intensification des usages de métaux à l’échelle mondiale. Leur dissémination dans l’environnement pose des questions cruciales quant aux impacts sur les ressources en eau et la santé. Ainsi, le contrôle des pollutions métalliques demeure un enjeu majeur de développement durable, une condition essentielle pour améliorer la santé (ODD3), protéger les écosystèmes (ODD15), améliorer l’accès à une eau de bonne qualité (ODD6) et favoriser la transition vers une économie circulaire (ODD12). Les recherches de l’équipe PEnSTer sont centrées sur les pollutions métalliques et organo-métalliques, depuis l’étude des processus de transfert vers le milieu aquatique jusqu’à l’analyse des effets sur les communautés microbiennes, l’évaluation des expositions humaines et l’étude des impacts sanitaires. L’équipe PEnSTer associe des géochimistes, microbiologistes, épidémiologistes et spécialistes de l’économie circulaire issus du CNRS, de l’IRD, de l’Université de Montpellier et de l’IMT Mines Alès.
Nom Sous Structure Partenaire Corps Pays d'affectation