Structure

Code IRD 3R24530
Sigle EQUIPES DE RECHERCHE
Intitulé EQUIPES DE RECHERCHE
Responsable(s) Accessible en mode connecté Accessible en mode connecté Accessible en mode connecté
Vague vague D
Identifiant National
Site Web http://cessma.univ-paris-diderot.fr/
Structure Mère CESSMA
Département Secondaire DEPARTEMENT SOC
DEPARTEMENT ECOBIO
Délégation Régionale DELEGATION REGIONALE ILE DE FRANCE

Equipes / Axes de recherche ou de projet

Équipes Responsable(s) Description
EQUIPES DE RECHERCHE X X X
AXE 1 X X Cet axe vise à étudier les mobilisations politiques, que celles-ci émanent d’Etats, de groupes conventionnels ou non-conventionnels, ou que le prisme soit celui de l’individu. Ces mobilisations politiques s’inscrivent dans des espaces et temporalités qui sont l’objet de négociation, de représentation, de modes nouveaux de contestation ouverts notamment par les réseaux sociaux ou par un accès facilité à l’information. Outre les territoires, on s’intéresse aussi à la spatialité, autrement dit à l’espace d’expériences et de contestations défini par sa pratique, et qui est ici articulé à la violence et à ses nombreuses dimensions : nommer un espace, se l’approprier, dominer sa population, négocier, coopérer, contester un pouvoir, lancer une insurrection ou une guerre constituent des entreprises politiques, au sens où elles s’inscrivent dans un rapport de forces qu’elles contribuent à redéfinir. Les mobilisations politiques analysées dans l’axe s’enracinent enfin dans des systèmes de représentations et d’imaginaires qui irriguent une vision de soi et du monde. L’équipe réunie dans cet axe entend se pencher sur les multiples enjeux liés aux territoires, au entreprises de domination, aux conflits, ainsi qu’à leurs conséquences pour les sociétés et pour la gestion des espaces.
AXE 2 X X Les travaux menés dans cet axe thématique s’inscrivent dans le champ des études urbaines. Ils visent à enrichir certains des débats qui animent ce champ en les abordant à partir de terrains situés au Sud et en mettant en perspective des dynamiques urbaines depuis le XIXème siècle jusqu’au moment contemporain. Deux processus sont au cœur du projet : d’une part, la métropolisation et d’autre part, la mise en norme des espaces urbains et des pratiques socio-spatiales. L’axe s’articule autour de ces deux thèmes. Le premier aborde la métropolisation non pas à partir de son « centre » (villes globales, territoires bien connectés à la globalisation...) mais plutôt à partir de ses marges (espaces liminaires, périphériques, voire extra-urbains). Le second thème porte sur les processus de pouvoir qui président à la production des espaces urbains au Sud. Il interroge la mise en normes des espaces et des pratiques sociales et spatiales dans ces sociétés, marquées par la colonisation et par des interventions à caractère développemental et leurs cortèges de normes.
AXE 3 X X X Cet axe se décline en quatre volets consacrés respectivement aux diversifications du travail, aux formes de financiarisation et de protection, à la production du genre et aux enjeux environnementaux. Ce sont les articulations entre ces quatre ordres de phénomènes qui structurent la problématique de l’axe. La financiarisation désigne l’importance croissante des dispositifs financiers et du recours à l’endettement pour les États, les entreprises et les populations. La progression de la financiarisation nourrit les processus de dérégulation du travail et de substitution de l’auto-entrepreneuriat à l’emploi. Elle engendre une disjonction du travail et des revenus, ainsi que leur déconnexion de la protection sociale. L’opposition capital/travail tend à s’effacer derrière la relation débiteur/créancier : l’ancienne « question sociale » qui reposait sur l’intégration de la société par le travail se reformule en termes d’inclusion financière et se redéfinit autour des enjeux environnementaux. La conscience d’une nécessaire transition écologique qui s’impose au niveau global imprègne désormais les modes de production et de consommation, ainsi que les marchés, y compris financiers. La question environnementale éclaire également la production des inégalités et ravive les demandes de solidarité. L’ordonnancement des rapports entre les sexes est non seulement profondément affecté par l’ensemble de ces transformations : il est devenu un terrain majeur de reformulation concrète, symbolique et morale des économies politiques, dont le caractère sexué est exacerbé par l’importance croissante des normes de genre au niveau international.
AXE 4 X X Les savoirs sont ici abordés dans toute la variété de leurs acceptions : élaborés, spontanés ou intuitifs ; produits par des acteurs individuels ou collectifs, en position institutionnelle ou plus informelle ; utilisés à des fins idéologiques. La réflexion portera aussi sur le savoir-faire et le faire savoir ; le rapport entre savoir et connaître, savoir et expérimenter ; l’émergence de dispositifs, les processus de (co)productions, de (ré)appropriations de savoirs et de leur légitimation par une autorité. Le croisement des approches sociologique, géographique, anthropologique et l’historique ouvrent des perspectives complémentaires sur les dispositifs (co)produits à des fins de transmission et de diffusion. Les analyses sont élaborées à partir d’enquêtes de terrain (y compris des archives) principalement situées en Afrique, en Asie et aux Amériques. Les recherches sont menées à plusieurs échelles, du local au global, interrogeant les phénomènes de circulation, de fabrication des normes ainsi que les capacités.
Nom Sous Structure Partenaire Corps Pays d'affectation