Structure

Code IRD 3R24500
Sigle CESSMA
Intitulé Centre d'Etudes en Sciences Sociales sur les Mondes Africains, Américains, Asiatiques
Directeur,directrice Accessible en mode connecté
Vague vague D
Identifiant National 201420722T
Site Web http://cessma.univ-paris-diderot.fr/
Structure Mère DEPARTEMENT SOC
Département Secondaire DEPARTEMENT ECOBIO
Délégation Régionale DELEGATION REGIONALE ILE DE FRANCE
Filiation 01/01/2014 - Fusion d'unités Equipe Histoire, sociétés et territoires du monde (HSTM)
01/01/2014 - Fusion d'unités Equipe Sociétés en développement : études transdisciplinaires (SEDET)
01/01/2019 - Renouvellement de l'unité
Le CESSMA Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques est une unité mixte de recherche (UMR 245) créée en 2014 à triple tutelle : l’Université Paris Diderot, l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Le laboratoire a pour mission l’analyse des configurations historiques et spatiales des dynamiques de développement et de mondialisation. Qu’ils viennent de la tradition des aires culturelles ou des études sur le développement, l’ensemble des membres de l’unité partagent une même pratique des sciences sociales marquée par l’interdisciplinarité, le comparatisme et le dialogue avec les partenaires scientifiques des mondes qu’ils étudient.
L’unité est multidisciplinaire et rassemble historiens, géographes, sociologues, anthropologues, économistes, démographes et urbanistes. Les terrains d’enquête sont en Amérique centrale et du Sud, en Afrique et dans le monde arabe, en Asie du Sud, du Sud-Est et en Asie orientale.
Nom Officiel
Pourcentage effectif
Pays Type Tutelle Commentaire
Université Paris Cité
43.96 %
France PRINCIPALE Support
Institut national des langues et civilisations orientales
24.18 %
France PRINCIPALE
Institut de recherche pour le développement
27.47 %
France PRINCIPALE
Implantation Principale UMR CESSMA
UNIVERSITE DE PARIS
RUE ALBERT EINSTEIN
75205 PARIS CEDEX 13 France
Site(s) d'affectation(s) Pays
CENTRE FOR POLICY RESEARCH (effectif IRD : 1) Inde
CESSMA PARIS - UNIVERSITE DENIS DIDEROT PARIS 7 (effectif IRD : 19) France
Implantation(s) secondaire(s) Pays
INALCO2 RUE DE LILLE
75007 PARIS
CENTRE IRD ILE DE FRANCE
32 AVENUE HENRI VARAGNAT
93143 BONDY
LABORATOIRE AGRITERRIS
ALSINA 1407
BUENOS AIRES

Equipes / Axes de recherche ou de projet

Équipes Responsable(s) Description
AXE 4 « SAVOIRS : ACTEURS, POUVOIRS, TERRITOIRES » X X Les savoirs sont ici abordés dans toute la variété de leurs acceptions : élaborés, spontanés ou intuitifs ; produits par des acteurs individuels ou collectifs, en position institutionnelle ou plus informelle ; utilisés à des fins idéologiques. La réflexion portera aussi sur le savoir-faire et le faire savoir ; le rapport entre savoir et connaître, savoir et expérimenter ; l’émergence de dispositifs, les processus de (co)productions, de (ré)appropriations de savoirs et de leur légitimation par une autorité. Le croisement des approches sociologique, géographique, anthropologique et l’historique ouvrent des perspectives complémentaires sur les dispositifs (co)produits à des fins de transmission et de diffusion. Les analyses sont élaborées à partir d’enquêtes de terrain (y compris des archives) principalement situées en Afrique, en Asie et aux Amériques. Les recherches sont menées à plusieurs échelles, du local au global, interrogeant les phénomènes de circulation, de fabrication des normes ainsi que les capacités.
AXE 3 « MUTATIONS DU TRAVAIL, SOLIDARITÉS, GENRE ET FINANCIARISATION » X X X Cet axe se décline en quatre volets consacrés respectivement aux diversifications du travail, aux formes de financiarisation et de protection, à la production du genre et aux enjeux environnementaux. Ce sont les articulations entre ces quatre ordres de phénomènes qui structurent la problématique de l’axe. La financiarisation désigne l’importance croissante des dispositifs financiers et du recours à l’endettement pour les États, les entreprises et les populations. La progression de la financiarisation nourrit les processus de dérégulation du travail et de substitution de l’auto-entrepreneuriat à l’emploi. Elle engendre une disjonction du travail et des revenus, ainsi que leur déconnexion de la protection sociale. L’opposition capital/travail tend à s’effacer derrière la relation débiteur/créancier : l’ancienne « question sociale » qui reposait sur l’intégration de la société par le travail se reformule en termes d’inclusion financière et se redéfinit autour des enjeux environnementaux. La conscience d’une nécessaire transition écologique qui s’impose au niveau global imprègne désormais les modes de production et de consommation, ainsi que les marchés, y compris financiers. La question environnementale éclaire également la production des inégalités et ravive les demandes de solidarité. L’ordonnancement des rapports entre les sexes est non seulement profondément affecté par l’ensemble de ces transformations : il est devenu un terrain majeur de reformulation concrète, symbolique et morale des économies politiques, dont le caractère sexué est exacerbé par l’importance croissante des normes de genre au niveau international.
AXE 2 « VILLES DU SUD : POUVOIR, PRATIQUES CITADINES ET DEVENIR MÉTROPOLITAIN » X X Les travaux menés dans cet axe thématique s’inscrivent dans le champ des études urbaines. Ils visent à enrichir certains des débats qui animent ce champ en les abordant à partir de terrains situés au Sud et en mettant en perspective des dynamiques urbaines depuis le XIXème siècle jusqu’au moment contemporain. Deux processus sont au cœur du projet : d’une part, la métropolisation et d’autre part, la mise en norme des espaces urbains et des pratiques socio-spatiales. L’axe s’articule autour de ces deux thèmes. Le premier aborde la métropolisation non pas à partir de son « centre » (villes globales, territoires bien connectés à la globalisation...) mais plutôt à partir de ses marges (espaces liminaires, périphériques, voire extra-urbains). Le second thème porte sur les processus de pouvoir qui président à la production des espaces urbains au Sud. Il interroge la mise en normes des espaces et des pratiques sociales et spatiales dans ces sociétés, marquées par la colonisation et par des interventions à caractère développemental et leurs cortèges de normes.
AXE 1 « S'APPROPRIER, CONTESTER, LUTTER : SPATIALITÉ, DOMINATION ET VIOLENCE » X X Cet axe vise à étudier les mobilisations politiques, que celles-ci émanent d’Etats, de groupes conventionnels ou non-conventionnels, ou que le prisme soit celui de l’individu. Ces mobilisations politiques s’inscrivent dans des espaces et temporalités qui sont l’objet de négociation, de représentation, de modes nouveaux de contestation ouverts notamment par les réseaux sociaux ou par un accès facilité à l’information. Outre les territoires, on s’intéresse aussi à la spatialité, autrement dit à l’espace d’expériences et de contestations défini par sa pratique, et qui est ici articulé à la violence et à ses nombreuses dimensions : nommer un espace, se l’approprier, dominer sa population, négocier, coopérer, contester un pouvoir, lancer une insurrection ou une guerre constituent des entreprises politiques, au sens où elles s’inscrivent dans un rapport de forces qu’elles contribuent à redéfinir. Les mobilisations politiques analysées dans l’axe s’enracinent enfin dans des systèmes de représentations et d’imaginaires qui irriguent une vision de soi et du monde. L’équipe réunie dans cet axe entend se pencher sur les multiples enjeux liés aux territoires, au entreprises de domination, aux conflits, ainsi qu’à leurs conséquences pour les sociétés et pour la gestion des espaces.
EQUIPES DE RECHERCHE X X X

Equipes d’appui à la recherche

Équipes Responsable(s) Description
EQUIPE DE DIRECTION X X X
EQUIPE ADMINISTRATIVE X
Dispositif Acronyme Intitulé Région Création Fin de soutien IRD
JEAI POWO Political Work Asie 2023 2025