L’OREME (Observatoire de REcherche Montpelliérain de l’Environnement), l’un des 25 Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) déployés en France a 4 tutelles : l’Université de Montpellier (il en est une composante), le CNRS (instituts INSU et INEE), l’IRD et l’INRAE. Creuset d’interactions méthodologiques et pluridisciplinaires, l'OREME se positionne sur Montpellier, au bénéfice d’une large communauté (1200 personnels de tout statut), sur un vaste continuum scientifique (de l’Espace à la Biodiversité de la planète Terre), autour de questions scientifiques partagées sur les ressources, les risques naturels et anthropiques, le changement climatique et ses conséquences sur les écosystèmes fragiles de notre environnement.

L’action de l’OREME s’incarne sur le soutien à l’Observation en sciences de l’Univers et de l’Environnement via une structuration en Services d’Observations (SO), pilotés nationalement ou coordonnés en local, et par l'appui méthodologique et technique des ressources de ses plates-formes et de ses moyens communs.

Le continent Africain (zone intertropicale, façades maritimes,
biodiversité) apparait comme un dénominateur commun de dimension internationale à plusieurs SO de l’OREME (ex. l'observatoire hydro-climatologique en Afrique de l'ouest, ou plusieurs tâches d’observation INEE comme les suivis de populations d’ongulés sauvages africains, de républicains sociaux en Afrique du Sud, de souris striées en Afrique australe, de babouins chacma en Namibie,….), activités qui s'attachent à cerner le changement climatique sur la Zone Afrique à travers des écosystèmes variés, et qui intégrent aussi l’interaction humaine et la dimension sociétale.

Mettre en relief sur l’OREME ce fil conducteur « Afrique », répondant aux efforts de l’IRD et du CNRS vers ce continent, pour établir de nouveaux partenariats, ou alimenter la relation singulière avec le Centre Unesco ICIREWARD aussi tourné vers le Sud avec une dimension sociétale très prononcée, est un objectif du nouveau mandat de la direction.