Structure

Code IRD 4R24200
Sigle IEES-Paris
Intitulé Institut d'Ecologie et des Sciences de l'Environnement de Paris
Directeur,directrice Accessible en mode connecté
Vague vague D
Identifiant National 200517555P
Site Web https://iees-paris.fr/
Structure Mère DEPARTEMENT ECOBIO
Département Secondaire DEPARTEMENT DISCO
Délégation Régionale DELEGATION REGIONALE ILE DE FRANCE
Filiation 01/01/2014 - Renouvellement de l'unité (durée du mandat 5 ans)
01/01/2014 - Fusion d'unités BIOEMCO, EcoEvo, PISC
01/01/2019 - Renouvellement de l'unité (durée du mandat 5 ans)
01/01/2024 - Renouvellement de l'unité (durée du mandat 1 an)
L'Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris est un vaste laboratoire mixte de recherche qui contribue à l’émergence d’un nouveau domaine: l’ « écogéochimie ». Cette discipline considère que les flux d’énergie et de nutriments dans les écosystèmes sont le résultat d’interactions entre les composantes physico-chimiques de l’environnement (hydrosphère, atmosphère, sol), la physiologie des organismes et leur organisation en communautés, et la structure de l’écosystème. Les scientifiques s’appuient sur différents modèles (champs cultivés, savannes, prairies…) pour comprendre le fonctionnement globale des écosystèmes et obtenir des connaissances prédictives sur leur dynamique.
Nom Officiel
Pourcentage effectif
Pays Type Tutelle Commentaire
Université Paris Cité
0.45 %
France PRINCIPALE
Institut de recherche pour le développement
27.35 %
France PRINCIPALE
Université Paris Est Créteil Val de Marne
9.42 %
France PRINCIPALE
Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
6.73 %
France PRINCIPALE
Centre national de la recherche scientifique - France
10.76 %
France PRINCIPALE UMR7618
Sorbonne université
31.84 %
France PRINCIPALE Support
Implantation Principale IEES-PARIS
SORBONNE UNIVERSITE
4, PLACE JUSSIEU - CASE COURRIER 237
TOUR 44-45
75005 PARIS
France
Site(s) d'affectation(s) Pays
CAMPUS IFREMER (effectif IRD : 1) France
DEPARTMENT OF AGRICULTURAL LAND MANAGEMENT (effectif IRD : 2) Laos
INSTITUTE OF TECHNOLOGY OF CAMBODIA (ITC) (effectif IRD : 2) Cambodge
IRD BEL AIR-DAKAR-SENEGAL (effectif IRD : 1) Sénégal
IRD REPRESENTATION IN THAILAND (effectif IRD : 1) Thaïlande
IRD-BONDY-FRANCE (effectif IRD : 17) France
IRD-HANOI-VIETNAM (effectif IRD : 1) Viet Nam
IRD-NIAMEY-NIGER (effectif IRD : 1) Niger
REPRESENTATION AU LAOS - VENTIANE (effectif IRD : 4) Laos
TOUR 44-45 (effectif IRD : 5) France
UNIVERSITE NANGUI ABROGOUA - ABIDJAN (effectif IRD : 1) Côte d'Ivoire
UNIVERSITE PARIS XII - VAL DE MARNE (effectif IRD : 1) France
UPMC LABORATOIRE IEES - PARIS (effectif IRD : 12) France
Implantation(s) secondaire(s) Pays
32 AVENUE HENRI VARAGNAT
93143 BONDY CEDEX
61, AVENUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE
94010 CRETEIL CEDEX
RD 10 - ROUTE DE SAINT CYR
78026 VERSAILLES CEDEX

Equipes / Axes de recherche ou de projet

Équipes Responsable(s) Description
COMMUNAUTÉS MICROBIENNES DANS LES ÉCOSYSTÈMES CONTINENTAUX X L’équipe CoMIC s’inscrit dans un champ des recherches dont les objets d’étude sont les communautés microbiennes des écosystèmes continentaux, qu’ils soient terrestres ou aquatiques, et dont les questionnements concernent (i) la diversité, le fonctionnement et le rôle de ces communautés au sein des écosystèmes, notamment leur implication dans les flux d’énergie et de nutriments, et (ii) leur vulnérabilité aux pressions anthropiques.
VARIATION PHÉNOTYPIQUE ET ADAPTATION X Nos recherches s’appuient sur des travaux expérimentaux menés sur des organismes modèles étudiés au laboratoire, en mésocosme et sur le terrain (principalement lézard vivipare, poissons killies, guppies, collemboles) ; Nous associons à ces études expérimentales des modèles théoriques afin de développer une écologie évolutionnaire prédictive.
ECOPHYSIOLOGIE MOLÉCULAIRE DE LA PLANTE SOUS STRESS X L’objectif principal de l’équipe est de contribuer à trouver des solutions pour le maintien ou l’amélioration des services écosystémiques rendus par la végétation, par l’établissement (i) de critères de sélection d’espèces/variétés capables de maintenir un niveau d’intégrité physiologique compatible avec ces services et (ii) d’indicateurs physiologiques permettant d’évaluer l’évolution quantitative et qualitative des services rendus.
ESPÈCES SOCIALES DANS LEURS ENVIRONNEMENTS : ADAPATION ET EVOLUTION X Nous travaillons aux échelles individuelles, coloniale, populationnelle et méta-populationnelle. L’intégration de ces différentes échelles est indispensable pour appréhender correctement l’évolution de l’organisation sociale. La réalisation de nos travaux se base sur la combinaison d’approches expérimentales (élevages au laboratoire et de terrain), analytiques (phylogénie, morphologie, chimie et immunologie), génétiques (microsatellites, ADN mitochondrial, hybridation in-situ) et théoriques (modélisation), souvent réalisées dans le cadre de collaborations nationales et internationales.
ECOLOGIE INTÉGRATIVE : DES MÉCANISMES AUX SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES X L’écologie est par définition une science non-réductionniste qui vise à comprendre et prédire les propriétés de systèmes écologiques qui sont à la fois biologiques, physiques et chimiques à des échelles variées, de l’agrégat de sol à la biosphère dans son entier. Cependant l’écologie s’est structurée, ces dernières décennies, en sous-disciplines centrées sur des processus (ex : dynamique de la matière organique), des échelles d’organisation (ex : écologie des populations) ou des groupes d’organismes (ex : écologie microbienne) particuliers. Cette évolution, qui exprime le poids grandissant de l’écologie dans le concert des sciences, remet constamment en cause l’objectif d’intégration. Même l’écologie des écosystèmes, qui par définition travaille à une échelle d’organisation élevée, a eu tendance à se cantonner à l’étude des flux de matière et d’énergie en minorant l’importance de la dynamique des populations ou de la génétique et n’a pas toujours été aussi intégrative qu’elle aurait pu l’être. L’objectif général de l’équipe EMS est donc de combler certains de ces manques en étudiant le fonctionnement des écosystèmes avec une approche très intégrative.
NEURO-ETHOLOGIE DE L'OLFACTION X Nos recherches expérimentales complétées par des modélisations théoriques visent à comprendre chez les insectes les processus de reconnaissance du signal olfactif et sa traduction en réponse comportementale adaptée à l’environnement et selon l’état physiologique de l’individu. Elles concernent les mécanismes du codage sensoriel depuis la transduction du signal odorant au niveau périphérique (dans les neurones récepteurs olfactifs de l’antenne) jusqu’à son intégration dans le système nerveux central (réseau de neurones du lobe antennaire) et sa traduction en réponse locomotrice orientée.
FORÇAGES ET FLUX DANS LA ZONE CRITIQUE (F2ZC) X X L´équipe Forçages et flux dans la Zone critique (F2ZC) est composée de 10 chercheurs, dont 2 d’entre eux affectés en Afrique, et de 6 ingénieurs et techniciens de l’IRD, rattachés au Centre IRD délégation Ile-de- France à Bondy (93) dont 3 affectés en Afrique ou en Asie. La recherche est conduite dans des paysages soumis à des changements d’usages des terres particulièrement intenses, avec deux objectifs majeurs : d´une part, la caractérisation des processus biophysiques de structuration du sol, c’est-à-dire la caractérisation des mécanismes physiques et biologiques d’agrégation et de désagrégation du sol, dont dépendent de nombreuses propriétés du sol (stockage et transfert d´eau et de solutés, notamment) ; il s’agit de comprendre les variations spatiale et temporelle de ces processus au sein des paysages soumis à des changements d’usages. d´autre part, l´évaluation des effets des changements de processus biophysiques sur la fourniture par le sol de services écosystémiques : production primaire et services de régulation du climat par la séquestration du carbone, régulation des crues et de l´érosion sous ses différentes formes ; il s’agit d’évaluer les répercussions aux niveaux de la parcelle, du bassin versant, ou du terroir, de changements de nature ou d´intensité de processus biophysiques locaux.
ECOLOGIE ET EVOLUTION DES RÉSEAUX D'INTERACTIONS X Face aux multiples pressions humaines exercées sur les communautés naturelles, la science Ecologie demeure souvent incapable de livrer des prédictions adéquates. Une cause immédiate est la complexité intrinsèque des écosystèmes. L’équipe EERI s’attache à rendre compte d’une partie de cette complexité en prenant pour objet d’étude les réseaux d’interactions, donc un contexte plurispécifique. Ces réseaux d’interactions sont souvent restreints aux aspects trophiques. Plusieurs décennies de recherches portant principalement sur les réseaux trophiques ont apporté des développements importants en écologie des communautés. L’équipe s’attache à participer à cette compréhension des réseaux trophiques, mais également à dépasser ce cadre traditionnel en privilégiant des approches à l’interface entre différentes disciplines de l’écologie : écologie des communautés, écologie fonctionnelle et écologie évolutive. Les objets d’études sont envisagés par des approches théoriques et expérimentales complémentaires, exercées en collaborations.
FONCTIONNEMENT ÉCOLOGIQUE DES SOLS TROPICAUX ET TREMPÉRÉS X L’objectif principal de l’équipe FEST est de mieux comprendre les interactions entre les acteurs biologiques et les propriétés abiotiques des sols, et l’impact de ces interactions sur les services écosystémiques qui en découlent. En particulier, nous étudions l’influence des ingénieurs du sol (surtout vers de terre, termites et activité microbienne) et leurs « productions » (biostructures, biopores mais aussi composts et lombricomposts en tant qu’amendements organiques utilisés dans la gestion des sols agricoles) sur la dynamique des propriétés abiotiques des sols et les sorties écosystémiques essentielles suivantes : le stockage et la dynamique du carbone et de l’eau, la croissance des plantes et le détachement (l’érosion) des sols. Pour cela, nos études sont menées le long d’un gradient pédoclimatique allant de régions à fort déficit hydriques annuels jusqu’à des régions à fort excès hydriques, en nous appuyant sur les différents chantiers de l’UMR iEES Paris (Brésil, Chili, France) et les observatoires AMMA-CATCH et M-TROPICS au Niger, en Tunisie, en Inde, en Thaïlande, au Laos, au Vietnam.
CHIMIO-RÉCEPTION ET ADAPTATION X Nos recherches portent sur les mécanismes de la réception olfactive et gustative dans les systèmes sensoriels périphériques des insectes, et s’effectuent dans un contexte évolutif et adaptatif. Nous cherchons à répondre aux questions suivantes : Dans quel paysage chimique évoluent les insectes (identification des stimuli) ? Quels sont les mécanismes moléculaires de la réception des signaux ? Comment évoluent les gènes impliqués ? Quelle contribution apportent-ils aux phénomènes de plasticité chimio-sensorielle et à l’adaptation des insectes à un environnement biotique et abiotique changeant ? Enfin, les sens chimiques sont-ils impactés par un environnement pollué ou les changements climatiques ?
ECOPHYSIOLOGIE ÉVOLUTIVE X Les études en écologie évolutive visent à comprendre comment des traits biologiques sont contrôlés par les sélections naturelle et sexuelle. Ces études examinent comment les pressions de sélection environnementales influencent d’une part la production des jeunes et leur survie et, d’autre part, la dynamique des populations et des écosystèmes.
ADAPTATION DES PLANTES AUX CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES X Le but de nos travaux de recherche est de comprendre les potentialités d’adaptation des espèces végétales aux contraintes abiotiques de type sécheresse, salinité et métaux lourds en s’intéressant plus particulièrement au rôle de la mitochondrie dans ces processus. Nos modèles d’étude sont d’une part l’espèce modèle Arabidopsis thaliana et ses différentes accessions pour les facilités offertes par cette plante aux niveaux moléculaire, biochimique et génétique et, d’autre part, Eutrema salsugineum/Thellungiella salsuginea, espèce très proche génétiquement de A. thaliana et considérée comme extrêmophile car capable de tolérer des contraintes abiotiques extrêmes. Dans le cadre de collaborations internationales, nous travaillons sur d’autres espèces végétales telles que Cakile maritima (Tunisie), Triticum turgidum (Algérie) et Vigna unguiculata (Algérie). Dans le cadre des projets développés en collaboration au sein de iEES Paris, nous travaillons également sur Tilia tomentosa (Tilleul argenté).
BIOGÉOGRAPHIE ET DIVERSITÉ DES INTERACTIONS DU SOL X Notre stratégie de recherche propose d'étudier les interactions biologiques en prenant en compte les contraintes abiotiques qui régulent ou modulent ces interactions, selon trois axes de recherche: 1 une analyse fonctionnelle des interactions, selon qu'elles sont de nature physique, chimique et/ou biochimique et les répercussions sur les fonctions émergentes du sol; 2 une analyse spatiale, nommée biogéographie des interactions, dans laquelle nous tenterons de mettre en évidence l’impact de la structuration spatiale sur l’organisation des interactions à différentes échelles (du paysage à l’habitat microbien); 3 une analyse temporelle, nommée évolution des interactions, dans laquelle nous analyserons l’impact de la sélection naturelle, des flux de gènes et de la dérive génétique sur les interactions.
EQUIPES DE RECHERCHE

Equipes d’appui à la recherche

Équipes Responsable(s) Description
EQUIPE DE DIRECTION X X X X X
ADMINISTRATION X
COMMUNICATION X
PLATEAUX TECHNIQUES X La plateforme est composée de 4 plateaux : Phytotron Créteil ; Ecologie moléculaire ; Ecogéochimie ; Analyses isotopiques
SERVICES COMMUNS X
Dispositif Acronyme Intitulé Région Création Fin de soutien IRD
LMI AVENIR-Sahel Agrosystème VErtueux et résilieNt pour une gestIon duRable des terres semi-arides SAHÉLiennes / AVENIR - SAHEL Afrique de l'Ouest et Centrale 2023 2027
COMPACSOL Identifying and alleviating soil physical degradations to optimize sustainable food production Asie 2022 2025
LMI EDD-BIODIV Ecologie et développement durable - Biodiversité, agro-écologie et écologie urbaine Afrique de l'Ouest et Centrale 2020 2024
INSECTINOV-Sud Innover pour produire et valoriser les insectes et leurs productions Amérique Latine et Caraïbes, Afrique de l'Ouest et Centrale, Afrique de l'Est, Afrique australe et Océan Indien 2021 2024
RESET-GMV Recherche, expertises scientifique et savoirs pour la gestion Durable des Terres et des Territoires de la Grande Muraille Verte Afrique de l'Ouest et Centrale, Afrique de l'Est, Afrique australe et Océan Indien 2023 2026