Dispositif de partenariat avec les Suds
: Digitization and Society in Asia and Africa (DiSAA)
Département sociétés et mondialisation
(DEPARTEMENT SOC)
Pays : Inde, Afrique du Sud, Népal, Kenya
Région : Asie, Afrique de l'Est, Afrique australe et Océan Indien
Année de création : 2019
Fin de soutien IRD : 2022
Objectifs scientifiques et projet de recherche
Le projet DiSAA associe des partenaires du Sud (Afrique du Sud, Kenya, Inde, Népal) et du Nord (France, Allemagne, Pays-Bas) autour d’un objectif partagé : analyser les transformations sociales apportées par le numérique et les conséquences du recours croissant aux technologies de l’information dans les politiques de développement menées au Sud. Outre le caractère novateur de l’objet étudié, l’originalité du consortium tient à sa dimension Sud-Sud transcontinentale concentrée sur les circulations Asie du Sud/Afrique subsaharienne. Les membres du consortium souhaitent bâtir à la fois une discussion comparative sur les évolutions rencontrées dans les deux aires géographiques et des enquêtes communes sur les circulations entre les deux zones (analyse multi-située & connectée). Il est à noter que le consortium s’appuie sur les contacts élaborés au cours d’une série d’événements depuis deux ans et sa création s’inscrit dans un réseau de recherche déjà structuré. L’approche méthodologique est interdisciplinaire, avec un rôle privilégié accordé aux études sociales sur les sciences et les techniques, qui permettent d’analyser le lien entre pratiques et savoirs techniques et leurs enjeux sociaux. L’approche conceptuelle est critique et insiste sur la dimension « impériale » du déploiement des nouvelles technologies au Sud. La notion d’impérialisme est utile car elle permet de montrer la dépendance historique de politiques présentées comme nouvelles ; elle doit cependant être saisie à la fois dans un rapport entre des nations, mais aussi entre des formes de technologies. L’impérialisme étudié ici est donc « technologique » car les logiques de pouvoir dont il relève sont à la fois celles mises en œuvre par des Etats, des firmes, mais aussi des formes d’imposition propres aux technologies (expertise, standardisation).Les membres du projet exposeront à la fois les enjeux de cette forme particulière de pouvoir et les façons dont les comportements individuels y échappent, à travers une résistance consciente comme par des évitements et des diversions implicites. Après une première étape de travail du consortium qui aboutira à une publication collective, les membres du groupe se consacreront à la mise en œuvre d’une enquête collective trans-nationale. A l’issue des travaux du consortium, la structuration impliquant plusieurs laboratoires européens permettra la candidature à un projet ERC (European Research Council).
Unités IRD impliquées
3R19600 : CEPED
Institutions membres
: Martin Chautari
: Centre for Science and science policy
IFRIS : Institut francilien recherche innovation société
UW : University of Witwatersrand
CERMES3 : Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale et société
Universität Leipzig : Universität Leipzig
UL : Universiteit Leiden
UPO : Université Paris 10 - Nanterre La Défense - Paris Ouest
EHESS : Ecole des hautes études en sciences sociales
UT3 : Université Toulouse 3 Paul Sabatier
IRD : Institut de recherche pour le développement
INSERM : Institut national de la santé et de la recherche médicale
: Centre for Internet and Society
Porteurs
M. x Mme. xCode IRD | Sigle | Implication |
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3R19600 | CEPED | Porteuses principales |