Objectifs scientifiques et projet de recherche

Ce projet vise à réaliser une historiographie critique de l’anthropologie sociale à Cuba, afin d’en souligner la dimension fondatrice pour la construction identitaire nationale, d’en préciser la place contemporaine au sein des sciences sociales cubaines et de former de futurs anthropologues. Le projet vise à revisiter ce qui a été produit par l’anthropologie sociale depuis la fin du dix-neuvième siècle à Cuba et, sur Cuba, depuis l’étranger (bibliographie, documents audio-visuels, actes de colloques, programmes d’enseignement). L’équipe du projet organise et analyse les archives dormantes de l’ICAN (anciennement Institut d’Ethnologie et Folklore créé par le gouvernement révolutionnaire en 1961) et d’autres institutions de recherche en possession de documents inédits. Le but est non seulement de systématiser ces archives et de les mettre à disposition du public, mais également de compléter celles-ci par des entretiens menés sur tout le territoire national (en impliquant les étudiants à ces enquêtes) auprès des professionnels qui sont, ou qui ont été, en relation avec ce champ du savoir. Cette initiative viendra combler un vide en permettant de constituer un matériel didactique (manuels) pour l’enseignement de l’anthropologie sociale dans les universités cubaines, ainsi que des outils de référence pour les futurs chercheurs : anthologies critiques, récits de vie croisés et contextualisés permettant d’éclairer les différentes époques du développement de la discipline à Cuba, digitalisation et mise en ligne d’une base de données.

Unités IRD impliquées

3R20800 : PALOC

Institutions membres

UFHB : Université Félix Houphouet-Boigny

CIRBA : Centre intégré de recherches biocliniques d'Abidjan

ISAD : Institut des sciences anthropologiques de développement

Responsable(s)

M. x

Correspondant

M. X

Disciplines scientifiques

Biologie, médecine et santé Sciences humaines et humanités

Thématiques de recherche

Notre JEAI veut interroger la pertinence de ce modèle, également endossé par une majorité de décideurs politiques, au moyen de connaissances ethnographiques, écologiques et épidémiologiques concernant les dynamiques sociales et spatiales des relations hommes-faunes sauvage dans et autour de quatre parcs nationaux ivoiriens. Ces connaissances peuvent non seulement contribuer à prévenir les anthropozoonoses mais aussi à repenser le rôle des pratiques locales dans l'élaboration des politiques éco-sanitaires.